Sur la route, les peupliers chantent pour toi.
Les peupliers se dressaient très hauts, très hauts
Et tous nos regrets étaient pour toi
Et pour ta traîne qui enflammait la pelouse.
Dans la poussière infinie,
L’automne paraît, rougeoyant,
Les feuilles tombent
Pareilles à des pièces d’or
Et seuls les amours reviennent ici en automne.
Les trains s’en sont allés et la voie est déserte,
Et tu es comme une biche perdue sur le sentier.
Tes seize ans ressemblent à un bouquet de narcisses
Qui ont bu la rosée du soir bleuté.
Dans la poussière infinie…
Les cigognes s’envolent depuis les étangs,
Les cigognes ont déployé les ailes du Shabbat
Et seul le chant enchanté de tes seize ans
Reste ici et se souvient de la chute des feuilles et de ton regard.
Dans la poussière infinie…
Atzei hatzaftzafot sharim lach shir al derech.
Atzei hatzaftzafot hayu gvohim, gvohim.
Vechol ga'agu'einu lach hayu leteref
Uleshuvlech asher hitzit et hadsha'im.
Ba'afarim ein ketz,
Adom oleh hastav.
Noshrim alei ha'etz
Kedinarei zahav.
Verak ha'ahavot shavot lechan bastav.
Harakavot nasu vehamsilah reikah hi,
Ve'at ke'ayalah ovedet bamish'ol.
Vezer shel narkisim hen shesh esrei shnotayich,
Asher gam'u mital ha'erev hakachol.
Ba'afarim ein ketz ...
Hachasidot porchot mitoch breichot hamayim,
Hachasidot parsu knafayim shel Shabbat.
Verak hashir kasum el shesh esrei shnotayich
Notar po vezocher shalechet umabat.
Ba'afarim ein ketz ...